mon vrai nom
-
Pavois philosophiques
Les grands pavois philosophiques par l'apparence et la vestimentation retracent les faits de société. Autrement dit: on parle ici des goûts et des couleurs... Lorsque on compulse des illustrations, on voit bien que cela change selon les époques. Mais ce sont les longs cheveux des hommes qui sont difficiles à assimiler aujourd'hui.
Sur les couvertures de la presse moderne des seventies, les magazines pour la jeunesse prosélytisent la culture rock, la bohème... Les présentations cadrent pour faire sensation. Sur cela, on synthétise ainsi un épisode du temps. C'est people, avec des maîtres à penser ou des "amuseurs publics" en vedette, c'est farfelu et chevelu... en mode boho ou à paillettes... Bien plus que du simple spectacle, il s'agit de la scène évènementielle. On peut encore trouver tout cela sur des images Google. Mais un tel témoignage ne rend pas pour autant le naturel prosaïque de l'ordinaire citoyen.
"je suis comme ça avec ma tête parce que c'est moralement bien !"Quand on extrait d'autres docs des
archives, celles éthiques et
conventionnelles (sport, armées...)
on comprend les feux sacrés de la
Supernova philosophique en
progression et atteignant son
paroxysme aux mid seventies... avant
de s'amenuiser jusqu'aux feux
couverts de la rétractation. La cosmétique capillaire, dite "non conventionnelle", fait souvent la caractéristique des footballeurs des années 70. C'est un fait connu. Quelques photos d'équipes des Pays-Bas, France, Grande-Bretagne, Amérique du Sud, matérialisent cette évidence. La démo présente se limitera aux photos suffisament exploitables en domaine Web quand les fichiers source proviennent d'échantillons difficilement compatibles. Il faudra prospecter soi-même dans les collections pour réaliser sa propre recherche... Des joueurs comme George Best, Johan Cruyff, et Kevin Keegan arboraient des coiffures qui, à l'époque, étaient considérées comme modernes et rebelles, contrastant souvent avec les coupes plus courtes et plus conventionnelles des décennies précédentes. Les clubs de football remplissent nombre d'archives graphiques au fur et à mesure des saisons sportives. On a ainsi le loisir de remarquer une mutation de l'apparence capillaire atteignant son summum entre les années 1972 et 1976. L'illustration ci-contre, rassemble quelques images des seventies récupérées de collections en ligne. Mais ici, sans fournir de détails ni d'identification sur les photos des équipes (parce que ce n'est pas le sujet présent) notre expertise d'observateur décèle une variation dans la façon d'ordonner la coupe de cheveux. En effet, avant 1976 des footbalistes laissaient se réaliser la spontanéïté naturelle pour l'apparence de leur chevelure avec un certain look de négligence sauvage à la clé Par la suite (après 76... vers les eighties...) on garde encore les longs cheveux mais ils prennent forme et style, ce qui implique un minimum d'entretien. Disons alors que les cheveux deviennent l'indicatif de la mode, et appelons-la "disco" Antécédemment lors des sixties et seventies, il n'y avait pas de coupe de cheveux. Ils poussaient longs au naturel, et c'est tout. Si le cachet se référait à l'aube de l'Humanité, la mode disco ultérieure dévelopait une convention... Une façon progressive de recouvrer une mentalité de civilisé. A l'appui de cette édition (que vous lisez) on affirmera que les footballeurs des seventies ne sont pas des représentants de l'excentricité mais des spécimens de la masse citoyenne. Ils sont tenus d'exceller dans leur activité sportive avant tout. Et on voudra bien remarquer l'absence de crête à l'iroquoise pourtant souvent argumentée quand on évoque les cheveux longs des seventies. La crête des "punks" (précédant les skinheads) apparaît tardivement comme phénomène de rue en réaction aux derniers hippies. D'ailleurs le mot "punk" chez les Nord-Américains provient des sixties mais ne s'associe pas encore à la crête. Au départ, un punk c'est juste un élément original parmi le nombre.On associe la crête aux punks surtout lors des eighties. Etant donné que aucune photo d'équipe sportive des seventies n'affiche de crête mais plutôt des genres "aventurier" chevelu, ce sera cohérent d'affirmer la préméditation sociologique du genre punk pour supplanter et terminer avec le genre boho (bohème) inspiré de l'Après-guerre mondiale. Pour étayer l'argument de la crête à l'Iroquoise en tant qu' authenticité associée à la Guerre Mondiale, on prend souvent en référence le sergent amérindien Jake McNiece, chef des "Filthy Thirteen" (les "Treize Crasseux") envoyé en mission aéroportée à la veille du Débarquement de Normandie. L' unité para-commando calqua l'appanage guerrier du chef en se rasant les cheveux en crête iroquoise. Si Mc Niece recelait une part d'antécédents génétiques Choctaw, celui-ci adopta la crête et les peintures faciales des Mohawk, une tribu d'une autre confédération amérindienne, celle des Iroquois. On se perd en vaines considérations. Bref, la crête des Treize Crasseux fait exception dans notre affaire des apparences mais peut servir d'exemple au genre "warrior" sans déterminer de généralité avant les eighties. |
|