-
le 2d objet de la "War on
Drugs"
Face au problème de drogue et de défection,
l'administration Nixon a donc projeté de
rééquilibrer les résultats de la guerre par
des méthodes radicales telles que le napalm,
les défoliants... Là où faisaient défaut les
mitrailleurs, furent mis en place des
systèmes automatiques de détection et
d'anihiliation pour donner la rétorque au
Vietnam. Ce sont des applications de guerre
contre l'ennemi de l'extérieur.
Des dispositions majeures des ministères
ont été appliquées aussi contre l'ennemi
intérieur gonflé par la décadence d'une
société en ébullition se défilant à l'appel
du drapeau.
La presse Underground américaine,
canadienne, québequoise francophone,
française, matérialise la War on Drugs et
surtout établit l'effort des autorités pour
éradiquer la Marijuana en provenance du Sud,
comme l'Acapulco Gold par exemple.
Pourquoi éradiquer ce nec plus ultra de la
Marijuana Sativa Sativa à l'exception de
toute autre variété dans le Monde entier?
Réponse:
-
1* pck elle caractérise la révolution
sexuelle fondue aux troubles sociaux.
-
2* l'approche de la marijuana comme amorce
de la libido expérimentale allait jusqu'au
citoyen de la majorité sociale. Faire une
exprérience "touristique" du stimulus
potentiel lors du rapport intime a tenté
nombre d'individus civilisés
(alphabétisés, instruits, avec un job).
nota A: en France, par les opérations
"coups de poing" (Giscard d'Estaing) la
motion de Mai 68 devra désormais se
ramener à être limitée au registre des
archives.
nota B: le Bangui, Sativa Sativa de
Centrafrique, est l'équivalent de
l'Acapulco Gold américaine. Elle en est la
version européenne...
Question subsidiaire pour les habitants
des forêts équatoriales avec le Bangui
comme support traditionnel d'existence
pour toute leur postérité répercutée
depuis les temps anciens (les Pygmées par
exemple). La coutume du Bangui pour
concocter l'appétence est elle encore
pratiquée? Avec quelle qualité?
Voila donc expliqué le verrou médiatique
actuel pour couper toute affinité ou
inclination civique vers la drogue. C'est en
ce genre de stratégie que réside la War on
drugs par sa vraie dimension.
Comment une telle affirmation peut elle
prétendre à de la crédibilité?
Réponse:
-
parce que le Bangui c'est du "pot"
français en fait... comme celui américain
cheminant par la Colombie, le Mexique, la
Californie ou la Floride et jusqu'au
Canada en remontant vers le Nord.
Sachant que l'Acapulco Gold a fini par être
éradiqué avec des moyens chimiques
(Paraquat) on peut se poser la question pour
le Bangui. Des opérations centrafricaines
(en collaboration avec l'état français
probablement) ont fort vraisemblablement eu
lieu sur le modèle américain.
La Sativa forte, à l'instar du Pavot
Somnifère, a été ciblée par le Pentagone. En
effet, l'opium a ravagé une part de
l'humanité jusqu'à son ADN. La marijuana
n'est pas de ce niveau même si ses
conséquences auraient fait le pain des
psychiatres, des addictologues et des
gynécologues alors en butte à un phénomène
de civilisation...
Le Bangui, après son High, présage le
spleen pointé en psychiatrie notamment. Une
question reste posée pour l'hypothèse
sociale de cette Sativa du nec plus ultra.
Elle fait le noyau des évènements sociaux,
de leur turbulence (Make Love, Not War), et
de toute une expérience en matière sociale
ciblée par la War on Drugs.
Aujourd'hui c'est le silence total et la
nuit d'encre quand le tumulte effervescent
emplissait notre agora il y a encore une
minute... Toute une recherche sociologique,
tout un déploiement sur la libido, se voient
confisquées de la connaissance citoyenne...
A la réflexion, qu'est ce qui
pouvait susciter autant d'écho
persistant pour l'éloge d'un
certain snobisme social prétendant
faire l'avant-garde de
l'émancipation? Un idéal
politique? Artistique? Ou alors
une association avec quelque chose
d'absolu et de viscéral comme le
sexe plutôt... Là on retrouve une
cohérence en accord avec notre
méditation. On comprend tout !
click / tap
sur l'image >>>
|
|
Eradiquer des variétés de marijuana portant
sur la libido pour des raisons politiques,
c'est invalider tout un mouvement
philosophique relativement véhément. OK on a
éradiqué le support sexuel acquis au
militantisme mais on a sanctionné
l'émancipation.
On n'a pas recyclé une philosophie quand
les polarisations politiques de toutes les
orientations ont été mises au point en une
sorte de reconversion afin de terminer le 20me
siècle et aborder le IIIme
Millenium.
On n'a pas recyclé, on a censuré et aboli
une philosophie, une matière alchimique de
l'émancipation, une recherche avec ses
mesures et ses contremesures telle cette
nouveauté de l'acide ascorbique (ou vitamine
C.)...
Pour le point de la Morale: un puriste de
la nature humaine se défie des moyens
accessoires tendant à hausser le potentiel
original de l'Homme, mais lorsqu'il s'agit
de s'armer en situation de polémique alors
tous les stratagèmes adviennent à propos...
On ira jusqu'à s'adresser aux laboratoires
de pointe en tout domaine d'application.
Or la marijuana du militant s'est révélée
comme un réflexe d'emphase en situation de
conflit civil.
En effet la marijuana prend sa place au
niveau sociologique avec la légendaire
"Acapulco Gold" (du Mexique et de Colombie)
une sativa plus forte que la plus forte des
sativa jusqu'à se répercuter au niveau de la
libido.
En France un équivalent circula dans le
trafic des stupéfiants. Cette marijuana
s'écoulait sous l'appelation de "Bangui". A
l'époque de l'Empire de Centrafrique
(Bokassa), une ligne aérienne directe
donnait l'opportunité aux dealers de relier
Bangui à Marseille et Paris.
En effet, les années 60 égrènent une suite
d'accords entre la Centrafrique et la France
(Défense, ressources, culture, etc...).
L'accord en matière de transport aérien
intervient entre la France et Centrafrique
en 1963.
J-B Bokassa s'engage sous le
drapeau français de la coloniale
en 1939... Le sergent des Forces
Françaises Libres prend part
activement au conflit en France
jusqu'à l'armistice...
Plus tard il reste dans les Forces
Armées (Indochine, etc...). J-B
Bokassa, promu capitaine quitte
l'Armée mais dans son propre pays
nouvellement indépendant (1960),
son ascension progresse sur les
échelons de classe (colonel, chef
d'état-major...).
- 1965: Jean-Bedel Bokassa
devient président de
Centrafrique
- 1972: il s'auto-proclame
président à vie (1972)
- 1976: Bokassa s'arroge le
titre d'Empereur de Centrafrique
- 1979: fin de l'empire en
septembre
click / tap
sur l'image >>>
|
|
Nota: Bokassa a eu 18 femmes
officielles et 40 enfants déclarés... Au
pays de la Sativa forte, normal! D'autre
part les aléas de cet état et de ses
citoyens s'identifient apparemment à
l'alternance de tempérament induit par la
Sativa. Par exemple: des initiatives
soudaines de modernisations (comme des
portions d'autoroute) ensuivies
d'abandonnement...
A ressasser notre mémoire, la transmission
orale et les archives, on remarque bien la
résolution opiniâtre de censure à l’égard
d’un élément clé assimilé aux turbulences
sociales de façon caractéristique.
Flashback sur les cannabis Sativa et Indica:
L’évocation du Cannabis suggère
automatiquement l’Indica ou la Sativa,
ceci étant une hérésie au regard de la
taxonomie. Tous les cannabis portent
l’adjectif latin « sativa » ("de culture")
du simple fait que au temps des Romains on
cultivait le chanvre pour sa fibre utile
en matière de cordage et de marine. Les
Anciens ne prenaient pas en considération
le cannabis « mauvaise herbe » en
croissance sur les terrains vagues, un peu
partout autour de la Méditerranée et aux
domaines des civilisations tierces des
continents.
Le cannabis devait être présent sur les
spots d’accostage, les ports où existaient
des cultures agricoles dévolues à la
fabrication de cordages (Carl Linnaeus
scella le classement "Cannabis Sativa" en
1753)
Mais quand il s’agit de modernité, de
récréation ou de clandestinité on ne va
pas citer à chaque fois toute la
dénomination scientifique « Cannabis
sativa subsp. sativa » ou « Cannabis
sativa subsp. indica ». On est entre nous.
« sativa » ou « indica » sont suffisants.
Une tête de plant Sativa, bien que plus
légère que celle de l'Indica, se distingue
d'avantage dans la composition relative aux
cannabinoïdes par la présence de THC.
L'Indica, au contraire, rassemble plus de
composantes cannabinoïdes "auxiliaires" à
côté du principal: le THC. Donc l'Indica
convient mieux pour la production et le
commerce par son abondance de résine mais la
Sativa recèle une certaine valeur par son
THC plus omnipotent.
Par la métaphore suivante on placera deux
sortes de résine en comparaison:
-
un petit pois en or a plus de valeur que
une prune en plomb. Ainsi on a comparé la
résine de la Sativa à celle de l'Indica.
Pourquoi le principe actif de l'Acapulco
Gold s'impose par son THC?
Dans les anciens documents on parle de
Marijuana Sativa, d’« Acapulco Gold », on
voit du cannabis sauvage à neuf ou même
parfois onze (et 13 ?) folioles par la
faveur climatique de la Colombie suffisament
clémente pour amener la persistance
botanique pluri-annuelle !! Il s'ensuit une
concoction naturelle de nectar plus dense en
principes actifs. Cela monte jusqu'à la
libido de l'être humain.
Mais la War on drugs déterminée est même
intervenue au niveau des collections de
graines de sativa désormais détruites. Ces
collections étaient subsidiées à l’origine
dans le cadre de l’étude scientifique. Aux
USA le ministère refuse d’accueillir de
nouvelles collections (du domaine
psychotrope). Comme pour le pavot et
l’opium, on remarque qu’il y a du chipot
dans le Monde à ce niveau. Il y a obturation
sur tout ce bord caractéristique de la
drogue qui fit l’évènement et même avant
cela, l'expertise des empires.