La lyre du romantisme fanatique extrémiste

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  • Welcome at "la Lyre"

    (ou "One Way Ticket")

Ces pages existent intégralement pour pallier le manque de crédibilité apposé à l'optique réputée "narco centriste" de l'Historia (lat.). L'argumentation principalement vrillée sur la 2de GM tente de démontrer les mécanismes cachés qui font tourner notre Monde.  

Si l'idéal absolu de la force réside en la performance physique et l'endurance d'une armée supérieure en nombre, en armes létales, et bien il s'agit de l'archétype de toutes les armées... Il y a donc surenchère de part et d'autre dans les camps. Mais les spécificités déterminantes se révéleront par la suite...

La 2de GM s'est déroulée quand l'opinion publique exerçait une responsabilité à s'émanciper pour adapter une attitude de guerre en rivalité à la spécialisation ès populisme du fascisme drainant les foules. 

Le 20me s., en son pivot, présageait une victoire des forces de l'Axe, or la drogue (l'héroïne, la cocaïne) a induit les évènements en une exception.

L'usage de l'héroïne (càd cocaïne + héroïne = speedball) fut planifié en état major allié lors des moments clé du déroulement de la guerre (entendez: les moments de progression en zone infranchissable. Exemples: "Monte Cassino", "Débarquement du 6 juin 1944", en Asie: "Batailles de Guadalcanal, Corregidor, Okinawa"...).

Forcer des verrous sur le terrain appelle un sacrifice et certaines levées d'appelés se sont investies à le faire. L'héroïne planifiée en stratégie devient un moyen absolu pour toutes les classes sociales, tous les milieux sociaux mis au pied du mur. Ceci sans déléguer le combat à des affidés (= principe de l'égalité)

Le vétéran ne présente pas une image de héro modèle après une campagne posée sur l'usage de drogue... Loin de là. (il n'y aura pas de représentations de ce type ici mais pourtant une hantise psy occupe fort les strips américains des fifties... ). L'héroïne des empires ronge le corps et l’âme, et ruine la personne...

On éludera la question de la drogue dans les témoignages historiques pour deux raisons:

1) censurer une sorte de secret d'Historia militaire à l'avantage d'une propagande flattant mieux la valeur guerrière aux yeux de la jeunesse.

2) distancer toute affinité de la postérité envers la drogue.

Si les armées deviennent aujourd'hui professionnelles, sans plus d'opinion que d'accomplir les missions à la perfection, la 2de GM présente une singularité unique d'avoir été accomplie, par les Alliés, sur principe citoyen. Le "coup" de l'héroïne est un produit de la connaissance et de l'expérience de la drogue acquises sur les siècles par des empires et mises en application dans la stratégie militaire moderne par une société engagée sur la voie de l'émancipation...

A l'entraînement on apprend à se développer et se perfectionner. On ne fera jamais usage de drogue... sauf si une directive venait pour se sacrifier à sauver le Monde.


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Après la 2de gm, la raison du commun entendement était à la pratique pleine de la liberté. L'apanage distinctif de cette époque nous parvient aujourd'hui.  

Malgré la symbolique portée à une analyse hors sujet par les générations successives, on peut tenter de stipuler quelques éléments tels que les longs cheveux, la marque "peace & love", la musique électrique, les drogues, les happenings et les festivals, une forme moderne et alphabétisée de semi-nomadisme, la culture telle une contre-culture, les communautés hippies, la contestation, etc... On voit là une "faune" humaine relativement hors contrôle impartissant un sursis à la relaxe libertaire relayée depuis la fin de guerre. Toute une phase du cycle de la civilisation à la faveur de circonstances économiques prolifiques... Ces repères, ayant traversé les décennies, aboutissent donc à un discernement contemporain par des références remaniées. La génération actuelle a ses préoccupations et des intérêts inhérents à son époque... L'attribution de spécificités aux années 60/70 par la perception et le jugement actuels est difficilement exacte.

 
  • L’après-guerre

Parce que désormais les fanaux tendus à bout de bras dans les ténèbres pour éclairer la conscience de l'Homme, ont été relayés. Les Pères de l'Humanité, le Rédempteur, les Innocents, seront pris en relais par des fils de notre société industrielle. Après un désarroi, qu'aucun verdict ne peut sanctionner, leurs âmes, au Jugement Dernier, nous instruiront de la lumière d'une Expérience...


Pour commencer, le stéréotype du mode de vie passionné (longs cheveux, style du pèlerin, du gitan...) s'explique comme forme propagandiste extrême à l'opposé d'une société fasciste vécue en Europe avant et pendant la 2de GM. Après la stigmatisason du Nouveau Monde comme creuset de la pègre, menaçant l'Ordre et l'ordre des choses, l'arbitraire déclinait enfin. Le Juif errant, échevelé, enserrant le globe planétaire de ses mains aux ongles sales demeurait encore en mémoire. L'anthropologie, la morphologie, au décret du blâme ou du compliment en fonction de taux associés aux origines raciales prédestinant l'individu dans la structure sociale emplissait désormais le passé... Le terroriste donné à l'affiche comme Rouge débauché et dégénéré emplissait la méditation. Le philosophe élevé en docteur du bla-bla et du faux-fuyant faisait encore écho. Ainsi se répercutait dans les mémoires une propagande à la base de l'hystérie des masses nationales-socialistes et fascistes marchant sur la voie sacrée des mille ans de règne promis par leurs dirigeants. Dans sa perspective protectionniste, la Race pure n'appliquera plus de nouveautés odieuses... Mais, en réplique, la vindicte revancharde de la Libération a donné sa mesure à l'exaltation malfaisante par une équivalence impressionnante. 

en : Anglo-Saxons

( fr.howtopronounce.com )


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Sur la Lyre, par une porte dérobée de l'Historia, on accède aux mécanismes insoupçonnés qui firent pourtant tourner le Monde de l'Après-guerre

ici un rush vidéo (muet) extrait du clip à voir et écouter en entier sur Y.T.:

The Masters Apprentices - Buried & Dead (1967)

Australia - New Zaeland


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Témoignage vidéo

Le modèle, non plus aryen, faisait une apologie de l'aventurier révolutionnaire, chevelu porteur d'une culture anglo-saxonne et d'un romantisme militant extrémiste. Les acteurs du paradis romantique argués intégralement par la propagande fasciste calomnieuse, prenaient leur revanche. Jour et nuit, la vie en agora se réalisait comme une académie populaire militante de l'Art à ciel ouvert, et avec toute la mesure d'une expérience de la marginalité libérée animant la rue... L'imagination au pouvoir deviendra plus tard un mot d'ordre général. La cause de la Liberté était moins à un domaine terrestre parfait que à une rétorque forte. La valeur fanatique, comme support au triomphe du Monde Libre, devait égaler sinon surpasser celle de l'idéal réactionnaire.

L'authenticité du modus vivendi fasciste n'est jamais rendue dans les médias, les archives, la documentation, pas plus que ce qu'il y a eu après la Libération. On ne dira jamais tout parce qu'il y a censure. Pour faire ici une démonstration avec un échantillon de l'Historia, prenons les autodafés de Nuremberg en 1933. On cite les auteurs littéraires associés dans l'idéal nazi au matérialisme, à la décadence et à la corruption morale. On ne cite, dans le matériel documentaire mis à disposition du grand public, que les feux avec des livres dedans... Non. L'élan d'un peuple sur la voie de l'arbitraire allait plus loin.

En réfléchissant bien il ne s'agit pas que de  "classiques" issus de la méthode, sur le thème de la psychologie, la  politique ou de l'humanisme jetés aux flammes mais aussi de la  pornographie, de tous les éléments d'un commerce opportuniste des Années Folles, d'œuvres imaginatives prospectives (par ex des BéDé de science  fiction dites "décadentes"), de la recherche intellectuelle, de ce qui a trait à la culture dégénérée (le jazz)... Le tout mixé par les flammes et livré à la destruction dans le Reich entier, comme dans la future  "Forteresse Europe" déjà collaboratrice, en une ambiance hystérique du fanatisme.

Encore un échantillon notoire de censure à mentionner: les documentaires historiques à la TV visualisent la libération des Camps de Concentration (1945). On voit parfois des détenus faméliques abordés par des grenadiers et infirmiers US pour une action de libération et de secours. Quel est le tabou ? La nudité des concentrationnaires? Non!
Réponse: la dose de morphine (ou d'héroïne?) ajustée par les infirmiers US habilités à sortir ces prisonniers de leur hébétude dantesque persistante. Une frange de prisonniers a reçu ce qu'il fallait pour prendre conscience de la fin de leur calvaire. C'était l'ultime moyen après le ravage de la torture... Pourquoi cacher ni même ne jamais envisager une telle hypothèse? Réponse: parce que elle s'inscrit au registre de la "War on Drugs"! Mais une méditation nous effleure l'esprit pour mieux accéder au Monde des Hommes.

  • quels étaient les critères médicaux pour classifier les candidats à la morphine?
  • quelle était la procédure, le dosage?
  • combien d'ex-concentrationnaires en ont reçu?
  • de quelle provenance s'identifiait le produit?
  • quel labo? Qui, comment, quoi, combien...

Là on perçoit toute la dimension de l'historicité quand la  facette de l'authenticité omise dans les enseignements de l'Historia est soumise à censure. Libérez les archives !

Depuis les vagues d'assaut du 6 juin 1944, cela ne finissait pas d'arriver. Les listes de noms des contingents à former portaient naturellement sur les levées suivantes, vers les nouveaux... Mais la victoire acquise, graduellement livrées à leur propre arbitrage, moins pragmatiques et plus empiriques, les nouvelles vagues (new wave) demeuraient, toujours et par dessus tout, le vecteur d'idéaux ciblant les interdits. La vague suivante étant toujours la nouvelle vague, beatniks et enfants-fleurs, tels le syndrome de l'espèce humaine, s'ensuivirent aux vétérans...

A Londres et déjà depuis 1941, la population menée par la Défense passive emplissait le métro pour survivre au blitz. Puis encore aux armes secrètes de représailles (bombes volantes à guidage autonome V1 & V2). La foule "underground" s'efforçait de garder son enthousiasme par la musique amplifiée. Les sons devaient dépasser les limites de la crainte (dans les vieilles sections du métro anglais on peut encore voir les vestiges d'anciennes installations électriques). La marijuana, denrée évoquant des latitudes plus sereines du globe, arrivait des colonies et portait un souffle exotique en des volutes de quiétude. S'échapper de la réalité de la guerre en des promesses pesait pourtant comme acompte irrévocable perçu sur les lendemains. De là viennent les 1ers "tubes". Ils feront ensuite les hit-parades, patrimoine de la culture anglo-saxonne des fifties, sixties et seventies... Le métro Underground est bien le "Tube" de Londres. La musique et la culture "underground" plongent là leurs attaches. Et la marijuana amenée comme le plus damné des remèdes, ira jusqu'aux arrière-fronts de guerre par le biais d'un trafic prenant source dans ce Monde dit "libre", à l'instar des cargaisons, les matières premières utiles à la victoire.

Lors des chapitres historiques débridés, lors d'une guerre ou de son après, l'homme se réalise par des mœurs réfractaires à la conformité. Les armées alliées avaient catalysé l'attention du globe et toute une sphère partisane, les vétérans, des supporters, vouaient une épopée comme ferment d'une culture idéalisée... Cette part de l'humanité sur le terrain pour être au fait direct de l'évolution de la situation suscitant une frénésie (une hystérie) grandissante en référence à la Victoire finale.

(nota: d'aucuns tiennent prosaïquement cette impulsion comme mouvement aux arcanes de l'immigration.)

accordé jusqu'à la fin des sixties,
un vétéran démobilisé de "l'après-guerre"...
... un gentleman qui ne reniera jamais rien !

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33 rpm record sleeve from the Jethro Tull band

On est "récupéré" après une mission ou lorsque on est pris en charge par une infrastructure hospitalière. Plus tard ce mot pouvait s'appliquer à une idée, une chanson, aux maîtres à penser... Cette expression persistera lors des années 60/70. Les fanas groupies considérant leur genre de vie adapté à un terrain d'action en survivance de la Libération (diffusion d'une culture, cheminer par les routes jusqu'en Orient, franchir et marcher sur les frontières ouvertes des états, répandre une certaine parole...).

A l'été de cette époque, des voyageurs en nombre affectant une négligence vindicative faisaient étape le long des routes... Folklore issu de la guerre quand il s'agissait de vétérans démobilisés. Les sujets sillonnaient l'Empire (British) en tout sens, comme les grenadiers démobilisés avaient le monde à eux... Les devanciers d'une vogue en propagation. Démobilisés mais sur le terrain (jusqu'à leur récupération par le système). Par exemple une chanson "récupérée" par le commerce, ou une idée politique "récupérée" par l'establishment, ou encore quand untel va en cure de désintoxication, il est alors "récupéré"... Cela signifie "plus utile à rien sur le terrain d'action".

Ainsi, La force d'une marginalité instaurée a ses raisons (et ses saisons). Le langage branché de ces années là évoque souvent le printemps, l'été, l'automne et l'hiver pour signifier toutes sortes de choses: un état de santé, les dernières nouvelles diplômatiques, politiques, le processus d'une utopie...    


1976 - borne chronologique placée précisément à l'achèvement de "l'après-guerre". En deça de la borne, on regarde encore vers le passé, on termine. Et au delà on scrute l'avenir.

Conclusion: "l'après-guerre" a vu sa fin parce que un rêve ne nourrit pas son homme. Vivre et promouvoir une utopie est d'abord possible mais tend, au final, vers le cauchemar. Pour reprendre la terminologie marginale, "l'été" aura duré une ou deux décennies. Aussi les faits divers de la presse étaient fournis en actes de vandalisme, larcins, violences, et suicides, tous résultant de la consommation de substances (à la défense, l'argument était l'anarchie à l'assaut de la société bourgeoise prédisposée à l'attentisme). Une économie basée sur les expédients et la transcendance idéologique est pauvre (l'humilité proverbiale sacralisée était alors invoquée). L'engagement de la jeunesse en une exaltation pour une culture fanatique au registre de faits historiques maintes fois ressassés, est en concurrence avec le sentiment patriotique = ennemi de l'intérieur (l'objection=> l'universalité d'une mode internationale est bien plus forte que les nationalismes mesquins et sectaires, désormais mal réputés). Etc... etc.. Ainsi les couleurs anglaises ou américaines pouvaient symboliser une façon de penser, une philosophie sans bornes, au détriment de toute matérialité nationale et son drapeau. Il s'agit alors de contestation. Vis à vis des institutions il s'agit de parasitage social... (réf guerre du Vietnam)

Mais pour achever la polémique, quand la drogue fait des ravages, elle donne des tares aux fœtus et il y a là un signal d'alarme. La réaction se fit progressivement plus forte pour aboutir à des arrestations, des opérations "coup de poing", une répression policière aux USA et en Europe avec des répercussions agravantes sur les cinq continents. Les actions organisées par les structures étaient appuyées par une faction importante de la population avec des excès à la clé. Il y a eu des faits violents en public.

Au panthéon du 7me Art, une œuvre rendant bien un décor de la fin de "l'après-guerre": "Midnight Express".



 
  • A l'automne d'une utopie

Voici présentée de façon succincte, c’est-à-dire sans entrer dans les détails pharmacologiques, la classification des drogues de Lewis Lewin, qui fait autorité depuis sa publication en 1924

* le premier groupe est celui des stupéfiants (Euphorica); il comprend des drogues qui calment l’activité psychique, comme l’opium et ses composés (la morphine, la codéine, l’héroïne, etc.);
* le deuxième est celui des hallucinogènes ou psychodysleptiques (Phantastica); il comprend un ensemble de substances d’origine végétale très différentes par leur composition chimique, qui ont la capacité de susciter des hallucinations: le peyotol, le chanvre indien, le lysergamide (L. S. D. 25), la mescaline, les plantes tropéines, qui provoquent une excitation cérébrale et se manifestent par des sensations déformées, des hallucinations, des illusions et des visions;
* le troisième groupe (Inébriantia) est composé de substances enivrantes comme l’alcool, l’éther, le chloroforme, le benzène, etc., qui suscitent successivement une excitation et une dépression;
* le quatrième groupe est celui des hypnotiques (hypnotica), agents du sommeil tels que le chloral, le véronal, le suflonal, kawa-kawa, etc.;
* le cinquième et dernier regroupe les excitants (excitanta), des substances d’origine végétale procurant, sans altération de la conscience, un état de stimulation cérébrale: la caféine, le bétel, ainsi que la cocaïne.


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Mutisme sur la vérité des années 70. Des ombres subsistent dans la conscience de notre société qui s'affecte à une abolition des fantômes pour se libérer d'une authenticité. La censure est réelle et on la dévoilera ouvertement quand les jeunes générations arriveront plus loin qu'aujourd'hui...

Ci-après, transmission d'un objet de pensée moderne des sixties (admis comme généralité non scientifique):

  L'être humain est un ensemble de cellules. Entre la membrane externe et le noyau réside le cytoplasme avec le liquide cytosol surtout composé d'eau. La prise de substances (drogue) correspond à une intoxication des cellules. Càd avec la drogue on mute la composante aqueuse du liquide. Le noyau baigne alors dans la drogue au lieu de son milieu naturel. On vit un rêve. Quand la drogue s'épuise avec le temps, il faut recharger par une nouvelle prise sous peine de ressentir une privation. Un manque est le vide fait entre le noyau et la membrane de la cellule. Sans plus aucun support, le noyau "flippe" dans ce vide (l'anglicisme issu de "to flip" fait le vocabulaire courant de ces années). Le résultat en est pour le sujet une chute dans le désespoir et l'épouvante...

(Nota: aujourd'hui la science magnifie l'observation plus en profondeur... Jusqu'aux récepteurs physiologiques)

En damnant ses junkies lors de la grande réaction des années 70 (1976 principalement), la civilisation a signifié un holà parfois interprété comme habilitation à exercer la terreur. Globalement, la réaction partout simultanée a été opérée avec une rigueur variable selon les cas mais son déclenchement a été initié par la civilisation décadente désireuse d'en finir avec un phénomène de crise. Dans le cadre de la polémique politique et de confrontation des mentalités, des comportements irréfléchis se produisirent sans vraie connaissance de cause mais avec circonstance aggravante...



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Quand un système pèche par négligence, il peut s'agir d'une peccadille. Si d'aventure les excès à la clé sont graves, la gaffe n'est plus anodine. Parce que avec les stupéfiants, quel qu'en soit le summum (extase ou déchéance), le résultat va au record... Il n'est pas question d'attribuer des responsabilités ni de définir des torts pour l'inéluctable sans cesse auguré (à "l'hiver" d'une époque, etc...). Mais ici une mise en lumière est faite sur l'action persistante d'un office permanent de la censure montrant aux masses ce qui va dans le sens de leur agrément uniquement. Pourtant la Liberté d'Expression peut être l'outil du mensonge ou de la vérité mais on doit pouvoir en user... C'est la loi. Ce sera à chacun de faire la part ces choses. Toutefois cacher de tristes événements humanitaires tels une une culpabilité va pour une censure et une Justice détournées de leur but préalable. Par une motivation désormais nuancée et une justification hybride, on fera, comme prévu, une récupération par la censure de "l'après-guerre" et on tronquera le phénomène hippie par une occultation ou un détournement des références. Ce n'est pas cette censure (relativement justifiée) qui est blâmable, mais le fait de la nier. Il y a négationnisme.

Avec les dénominations réductrices comme "baba cool" ou le combi VW relooké à la façon naïve et puérile, ou encore une représentation de marginaux bien bâtis, avec des coupes de cheveux longs mais propres, éthiques au sens de la cosmétique, la civilisation ne s'applique ainsi pas à exorciser une obsession comme le dicte pourtant le devoir citoyen, mais glisse sous le tapis un dossier sociologique irrésolu.

Il faut être averti pour percevoir l'amnésie quant à l'authenticité d'un temps dans les films de cinéma ou tout autre média. Les ministères les plus actifs depuis 1945 ont été ceux de la censure (plus que la Défense, par exemple). Les documents, les médias ont toujours fait l'objet de directives pour ce qui est bien ou non...

L’apanage de la société fasciste antécédente est inavouable et censuré. Depuis les découvertes des camps de la mort, la censure s'est toujours appliquée à intervenir pour la diffusion de médias agréés. Et aussi, aux moments les plus incertains des faits de guerre, les masses armées alliées ont fait de substances (héroïne) un fer de lance à la rencontre de l'orgueil ségrégationniste galvanisé et combattant de la Race. Les stupéfiants, furent les seuls à même de faire la nuance aux moments clé sur le champ de bataille. Les atouts en lice, opposés jusqu'à leurs natures étaient ainsi. Les indices établissant ce fait dans les médias sont sous contrôle et effacés du témoignage historique. Cette notion, au crédit d'une évidence naturellement transmise oralement sur le terrain jusqu'à "l'hiver" de l'après-guerre, ne fait pourtant pas la teneur des textes dispensés par les disciplines du savoir. C'était donc donné et laissé à une culture non récupérée, celle dite "parallèle".

Aujourd'hui la société s'applique à "récupérer" par la censure le caractère excessif des passions humaines... Pourtant si on veut être au fait d'une instruction avertie on exploite toute optique envisagée à fournir le bagage intellectuel et à développer le jugement. Ceci étant destiné à mieux comprendre, mieux discerner, être à niveau avec les dossiers historiques et sociaux. On comprendra enfin que l'office de censure phénoménal se consacre à mettre un terme à la propagande libertaire engagée comme apologie onirique d'auto-destruction, cette face cachée du Monde Libre.


le vrai visage: Léon Degrelle


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