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1er novembre 2004, numéro 2, page 1/2

Nouvelles de Shoushi

Rédigé avec les membres du club francophone de Stépanakert
Anouche Arzoumanian, Marta Barseghian, Henrik Haroutounian (traduit par Luciné), Raya Pogossian, Armen Rakedjian

Réalisations du Fonds arménien « Hayastan »


Nouvelle école de Shosh ouverte le 18 octobre.


Route dorsale, asphaltage à Saroushen le 18/10/04


Route dorsale finitions le même jour.


Un des premiers tronçons et toujours en état : dashboulagh-Khachen.

Météo
Forêts d’automne
Soleil éclatant, 10-20°C

Coordonnées
Shoushi group
M. Armen Rakedjian
Tél.:00-374-7-235523

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r.armen@laposte.net
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1) A l’occasion du Phonéthon : la Route dorsale du Karabakh
La route nord-sud du Karabakh, telle qu’elle est construire constituera la colonne vertébrale du Karabakh avec un intérêt stratégique de premier plan pour la République.
J’ai passé les 67 années de ma vie au Karabakh dont 46 à travailler à différents postes dans le transport routier. J’ai été témoin de tous les méfait commis par les barbares turcs. Nous ne pourrons vraiment surmonter ces méfaits et les difficultés qu’après l’achèvement de la Route dorsale.
Cette route importante ne relie pas seulement l’Artsakh (nom arménien du Karabakh) aux régions frontalières de la mère Arménie, comme celle du Syunik au sud, permettant d’accéder ainsi jusqu’à celle d’Aragatsotn au nord mais aussi les régions internes d’Artsakh entre elles : Askéran, Hadrout, Karvadjar, Mardakert, Martouni et Shoushi.
Les travaux de la construction de la route se poursuivent. Nous espérons que les travaux seront achevés grâce à l’aide de la diaspora.
Henrik Haroutounian traduit par Luciné

Pour tout renseignement sur le Phonéthon pour la construction de la Route dorsale du Karabakh, organisé du 13 au 16 novembre 2004, téléphoner au bureau du Fonds arménien de France au 01-48-83-51-06


2) Le Karabakh pour les Karabakhtsis
« Karabakh est mon pavot, il est rouge mais a le cœur noir… »
Chaque fois en parlant du Karabakh, je me rappelle aussitôt des lignes de Chiraz, un grand écrivain arménien du XIXème siècle qui a exactement décrit de cette manière le Karabakh, en le comparant au pavot. On peut attribuer ces lignes à la vie extérieure et intérieure d’Artsakh. En le comparant avec la guerre incessante d’Artsakh le rouge symbolise la perte que le peuple du Karabakh a subi ayant eu un chagrin noir au cœur. Jusqu’à présent les karabakhtsis luttent pour créer leur maison, leur forteresse où leur clair avenir dominera.
Les karabakhtsis rêvaient de voir leur pays indépendant et ils font tout leur possible de voir un rêve réalisé.
J’espère que le rêve de tous les karabakhtsis va se réaliser non seulement par eux-mêmes, mais aussi avec l’assistance de tout le monde arménien.
Karabakh est le seul foyer pour qui les karabakhtsis sont prêts à sacrifier leurs vies afin de garder ce qui a été obtenu à tout prix (au prix du sang).
Martha Barseghian.
1er novembre 2004, numéro 2, page 2/2
3) Mets Shen, un village du Karabakh
Mets Shen, dans la région de Mardakert, avec une très belle nature, entouré de montagnes et de vastes et riches forêts est l’un des plus anciens et des plus petits villages du Karabakh. La guerre l’a durement affecté, les jeunes sont partis pour suivre des études, améliorer leur situation. Seuls sont restés les vieillards qui travaillent la terre, s’occupent de leurs bêtes, leur unique moyen de subsistance. Ces hommes courageux passent les hivers rigoureux à côté de leur poêle, dans l’espoir que l’été ramènera leurs petits-enfants.
Mets Shen est difficile d’accès de Stépanakert. Elle n’est pas desservie. Le seul autobus qui existe s’arrête au village voisin. La fin du voyage se fait à pied. Ce qu’il y a d’agréable c’est que ces gens ne se plaignent pas de leur vie, ils sont heureux d’avoir la chance de vivre au cœur de la nature, loin de la saleté du monde. Ces gens sont naïfs, mais sincères, ils sont plus près de Dieu que nous.
Raya Pogossian et Anouche Arzoumanian


4) Actualités :
La Baronne Caroline Cox en visite au Karabakh
Porte-parole du Conseil des Lords du Royaume-unis, elle a effectué une visite. Avec sa délégation, dont plusieurs députés du Royaume-Unis, elle a rencontré le Président de la RHK, Arkady Ghoukassian, le Premier ministre, Anoushavan Daniélian, et plusieurs représentants d’organisation non gouvernementales.
Pour vous situer le personnage, la Baronne s’occupait de lutter contre le régime soviétique quand a éclaté le mouvement d’indépendance du Karabakh. En 1989, au cours d’une de ses visites à Moscou, elle est invitée par Zori Balayan, écrivain alors député aussi, à se rendre au Karabakh constater le résultat de la politique hostile de la R.S.S. d’Azerbaïdjan, avec l’assentiment de Moscou à l’époque. Ce sera une révélation. Depuis elle vient ici plusieurs fois par an. Au temps de la guerre, elle a été d’une efficacité exemplaire, brillant par sa présence, tant à Stépanakert sous les bombardements que sur les postes avancés apportant réconfort aux combattants et assurant une assistance humanitaire des plus précieuses. Ensuite elle a pris une part active au renouveau du Karabakh, envoyant des ordinateurs, offrant des vaches à plusieurs villages, et allant même jusqu’à créer et prendre en charge le fonctionnement d’un centre pour les mutilés de la guerre, fournissant les prothèses et les soins qui manquaient jusqu’alors. En 2001 elle a organisé et effectué la première marche-pèlerinage de Lisagor à Gandzassar (4 jours de marche, sous la grêle et la pluie) permettant à des représentants de plusieurs dizaines de pays de se rencontrer et de discuter. La Baronne Caroline Cox a aussi permis la publication de plusieurs livres sur le Karabakh et mène un important travail de communication en faveur du Karabakh auprès des autorités britanniques.
Le fait que le Royaume-Unis ait sa part de responsabilité dans le conflit qui a ravagé le Karabakh n’est pas pour rien dans l’investissement du Royaume-Unis dont elle est la représentant à chacune de ses visites ici. Au cours de la première guerre mondiale, la Grande Bretagne avait pris une part active au morcellement de la République d’Arménie de 1918-1920.


5) Un site internet http://www.netarménie.com
Après les Nouvelles d’Arménie Magazine », voici celui-ci mis à jour par l’association GIIA, le Groupement Interprofessionnel International arménien. C’est un site qui se veut comme un portail pour qui veut découvrir ou redécouvrir l’Arménie et le peuple arménien. Vous y trouverez présenté l’entreprise arménienne du mois, les dernières nouveautés artistiques, etc. et puis c’est bien sûr un forum de discussion, comme en écho à celui d’armenews.com.
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