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Ci-dessus: la présence arménienne, en Asie Mineure juste avant la 1ère guerre mondiale

En 1915, la disposition et l'établissement des zones illustrées sur la carte, tombent à néant par les déplacements forcés des populations. Il s'agit de déportation. En avril et mai 1915, la Cilicie arménienne est la première zone vidée de ses habitants. En juin, l'Anatolie Orientale subit à son tour les exactions des gendarmes et des auxiliaires composés de repris de justice et de criminels. Ensuite, même destin en août pour la troisième et ultime grande zone de présence arménienne, l'Anatolie Occidentale.


(article relu et amélioré par intervention de Nikos Lygeros ici la page Web du Professeur)

La Turquie est désireuse d'entrer dans l'Union Européenne et de s'engager sur la voie de l'évolution mais depuis de nombreuses années elle n'arrive pas à résoudre l'étape critique de l'intégration. Dès 1918, il y eut une République d'Arménie pendant plus de deux ans sur une part de ce qui compose le territoire turc actuel. Dans le passé, un développement institutionnel d'état a établi une obédience nationale arménienne ayant l'intention d'aboutir à une Constitution Nationale. La République Arménienne avait déjà ses offices diplomatiques, un drapeau, une poste, un ministère de l'éducation, une représentation au regard des nations, etc... Des élections eurent lieu, avec le droit des femmes au suffrage. Tout cela a été balayé par une autre concrétisation: la somme des exactions commises sur la population arménienne par les Turcs. Cette méthode génocidaire administrative et militaire pour atteindre un but ne peut s'accorder à aucun développement institutionnel d'état démocratique. Les instances internationales voyaient un pays arménien dont les frontières ne contenaient pas (peu) de citoyens. Les Turcs d'aujourd'hui sont donc confrontés au problème suivant:

on ne peut défendre les fondements d'un état moderne ou un succès, une culture, prenant appui sur un génocide et en même temps les valeurs de la démocratie.

Cela va à l'encontre de l'enseignement et des valeurs démocratiques. Le seul moyen de tolérer les deux concepts est de cacher la vérité. Il s'agit alors de "négationnisme", forme associée au mensonge. Ceci revient à dire que sans le phénomène historique turco-arménien, le monde serait mieux incompatible au mensonge. Le monde serait moins truand car le génocide arménien n'interdit pas une justification pour les criminels auxquels on essaie de prouver que le crime ne paie pas. Hitler a dit: "Qui parle encore aujourd’hui de l’anéantissement des Arméniens ?" “WER REDET NOCH HEUTE VON DER VERNICHTUNG DER ARMENIER” (HITLER Août 1939) avec la suite que l'on sait. Les grands truands ne sont pas moins pensants que les intellectuels, les idéalistes et les studieux de la raison humaine. Ils trouvent toujours ce que la société peut laisser donner en exemple aux jeunes.


une revendication pour clarifier un dossier historique
Depuis longtemps, le plaidoyer pour la Reconnaissance de certains épisodes historiques se confronte au négationnisme. Pour un nombre majeur de pays européens il n'y a rien dans l'enseignement scolaire pour faire référence au crime contre l'humanité perpétré relativement à la 1ère guerre mondiale. Un chapître, un paragraphe ou ne fût-ce que une phrase, relatifs à cet épisode sont absents des manuels scolaires belges, anglais, allemands ou néerlandais... (par exemple: la Shoah du peuple juif, les camps de concentration de la seconde guerre mondiale sont pourtant des notions révélées, en Occident, aux élèves). Certains hommes politiques veulent une défense du génocide des Arméniens dans les textes de lois pour pallier l'insuffisance des livres scolaires. Or une nouveauté en France, donne ce pays comme modèle pour les ministères de l'éducation européens. Le nouveau manuel (2012) destiné à l'enseignement et intitulé comme suit:

Histoire - Géographie 3me année

(chapitre 3 - La Première Guerre mondiale) Les pages 46 et 47, acquises à une vérité longtemps niée, établissent un fait irrécusable et les paragraphes attirent l'attention des élèves sur l'importance de la guerre qu'il ne faut pas négliger, les méthodes terrifiantes de l'Empire Ottoman et le bilan humain qui en résulte. Une illustration cartographique trace la zone des massacres, les flux de la déportation des vieillards, femmes et enfants arméniens, et les principaux camps de concentration. Sur les deux pages, le Ministère français de l'Education explique: (sic) "En quoi le génocide est-il une forme extrême de violence de masse?"

Ainsi une obédience s'est enfin résolue à normaliser le témoignage historique en se distinguant contre l'effacement de certaines pages (ou contre le négationnisme).


Représentation du Conseil National des Arméniens d’Arménie Occidentale auprès de l'O.N.U.
WikiHay a l'autorisation de mettre en ligne une étude intégrale traitant du sujet. On pourra lire présentement un dossier sur le génocide des Arméniens rédigé par la Représentation du Conseil National des Arméniens d’Arménie Occidentale à l'ONU. Veuillez cliquer ci-après (bouton droit de la souris et "ouvrir") et patienter quelques instants (le document a une capacité de plus de 7 mega-octets)


Rapport à l'ONU



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