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1er octobre 2005, numéro 18, page 1/2

Nouvelles de Shoushi

Rédaction : Armen Rakedjian


Armida à l’accueil de l’internet café


Tour de la forteresse de Shoushi


Vue du grand hotel depuis la place centrale


Un batiment en voie de n’etre plus à Stépanakert

Météo Shoushi :
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Tél.: (374) 972-31255

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1) Vivre au Karabakh
Voila un sujet qui pourrait répondre à bien des interrogations et au passage mettre fin à des fausses idées bien ancrées.
En soit le Karabakh n’est pas bien différent des pays européens parce que les fondamentaux de la nature humaine sont communs à toutes les populations du monde entier. Seul est différent ce qui concerne l’éducation, la culture, les moeurs locales et les habitudes de vie liées à l’environnement, ici montagne (c’est-à-dire isolement) et ennemi en embuscade. Et les similitudes concernent tout autant les sociétés qui ont chacune beaucoup plus de points communs que de différences dans leur fonctionnement.
C’est sur cette base ensuite que s’établissent les relations humaines régies suivant les règles internationale de la nature humaine et celles particulières des us et coutumes. Pour s’y retrouver dans tout cela, la règle première c’est d’accepter les réalités présentes sans chercher à les modifier ou à y faire front car se serait comme nager à contre courant.
En ce qui concerne la vie sociale, on se rend compte que les étrangers bénéficient d’un à priori positif, c’est à dire que les karabakhtsis se considèrent toujours moins éduqués et moins savant que les gens qui les visitent pour la simple raison qu’ils habitent un pays pauvre et que les visiteurs viennent de pays riches etdonc forcément mieux. La question portant sur le niveau d’éducation ici au Karabakh trouve une réponse très simple : chaque région, chaque pays dispose du système éducatif qui lui correspond, le niveau du système éducatif est proportionnel avec le niveau du pays. Le Karabakh peut présenter des déficiences dans le système éducatif par rapport à l’Europe, mais ce niveau est adapté à ce que le local a besoin pour intégrer le marché local. Mais le système au Karabakh et les relations privilégiées avec l’extérieur sont telles que posisbilité est donné à l’élève méritant d’atteindre un niveau semblable sinon supérieur à ce que l’on connait en Occident.
Au niveau de la vie de tous les jours, le fait que le Karabakh soit moins riche que les pays occidentaux permet à un étranger de mieux vivre ici au Karabakh que dans son pays d’origine. Y compris au niveau travail car ses moyens financiers et ses connaissance du monde extérieur et d’autres systèmes de pensées lui permettent de créer plus facilement les moyens d’un niveau de vie bien supérieur à la population locale, et souvent supérieur à ce qu’il avait jsuqu’à ce qu’il avait jusqu’alors.
Venir au karabakh ou en Arménie n’est pas seulement un choix du mieux vivre, mais avant tout un choix de vie tout court. Ici, beaucoup sont différentes, et ce n’est pas pour le moins désagéable. Chaque région a ses bons et ses mauvais cotés, la question est de s’accomoder au mieux des mauvais et de tirer au mieux parti des bons.
Et puis vivre ici au Karabakh, c’est aussi cette douceur particulière que de vivre la reconstruction d’un pays, de participer à transformer cet environnement malade en un réel espace de vie.
1er octobre 2005, numéro 18, page 2/2
2) Un village de la région de Martakert : Aradjadzor
Voila un village comme les autres, sans rien de particulier, situé sur la route qui mène au monastère de Gandzassar, à quelques kilomètres du village de Vank. Comme la plupart des villages du Karabakh il a une liaison quotidienne avec Stepanakert, l’autobus part le matin du village et y retourne l’après-midi. Aradjadzor n’est ni très loin, ni très près, c’est dans ce village que je me fourni en bois car comme la plupart des villages du Karabakh il est entouré de forets qui représente la richesse du village, c’est de ces forets que la population tire l’essentiel de leur moyen de subsistance et les ressources de leurs revenus. Ardjadzor c’est le village de plusieurs Shoushetsis, ils sont réputés pour leur carractère un peu tétu et pour leur méticulosité.

3) Actualités
Fete de l’indépendance :
Le 2 septembre 1991, le Parlement du Soviet de la région du haut-Karabakh décidait en saison plénière l’accès à l’indépendance de la région du Haut-Karabakh et de Shaoumian de la République d’Azerbaidjan nouvellement formée. Ce jour est fete nationale au Karabakh, c’est l’occasion bien sur de défilés, de spectacles et d’un magnifique feu d’artifice. Cette année ne fit pas exeption et pour l’occasion la capitale Stépanakert a vu la peinture de ses rues principales totalement refaites. A chacun ses habits de fete.
Les policiers dans les rues de Stépanakert :
Depuis début septembre les policiers de Stépanakert sont de sortie, positionnés le long de la ligne blanche de l’avenue principale Azatamartikneri. Ce déploiement impressionnant vise un objectif des plus inattendus: après que la municipalité ait travaillé à faire arreter les automobilistes aux feux tricolores et non 10m après, après avoir obligé les minibus à ne s’arreter plus qu’aux arrets de bus et non plus sauvagement à la demande des utilisateurs, elle s’est attaquée au chantier d’apprendre aux piétons à ne traverser que sur les passages cloutés ! Et cela réussit !! Les policiers ainsi alignés empechent les piétons de traverser n’importe ou. Il fallait y penser !
Travaux: le pression est maintenue
Stépanakert offre une nouvelle entrée à ses visiteurs: une avenue refaite à neuf qui vous amènera directement sur les hauteurs de la ville. Au passage on peut admirer le batiment de la nouvelle polyclinique de Stépanakert construite par le Fonds Arménien des Etats-Unis cote Est. Le batiment a été posé sur des verins pour lui assurer la plus parfaite résistance sismique. Elle est aussi équipé d’une salle d’opération ultramoderne qui permettra de réaliser des opérations chirurgicales à distance avec l’hopital de Jersey aux Etats-Unis. Ceci grace à la mise en place d’une antenne parabolique spécifique. Les patients vont donc pouvoir bénéficier des soins des meilleurs chirurgiens.
En nouveauté, on a aussi enfin l’asphaltage de la route du croisement de la route dorsale au monastère de Gandzassar. Depuis le temps qu’on l’annonçait, voici un chantier en voie d’achèvement. Dans les chantiers tant attendus qu’ils en devinrent presque inespérés, il s’agit d’annoncer le début des travaux de construction de la première église de Stépanakert!!!!!!! Voilà une absence qui ne sera plus dans peu. Pour le plaisir de tous les amoureux de la capitale qui doivent aller jusqu’à Shoushi ou Askéran pour trouver la première église pour célébrer leur mariage.

4) Site internet : www.yerkir.org
L’association Yerkir est un groupement d’associations qui visent à participer au repeuplement et au développement économique des villages frontaliers d’Artsakh et d’Arménie, ceci en offrant aux réfugiés de la guerre et aux personnes forcées de vivre à l’étranger les moyens de venir vivre ou revivre dans le pays dont il sont originaires. Cette association est en fait un groupement d’associations dont France-Karabakh, l’UGAB dans son projet de développement de villages dans la région de Hadrout.
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