Image:ArmenSevres06.jpg

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Le dessin des limites sur la carte ci-dessus émane du Traité de Sèvres (1920) créé dans le cadre des alliances de la 1ère guerre mondiale. On discerne un état arménien et une province kurde (autonome), ainsi que tout le reste de la Turquie (actuelle = zones d'occupation de guerre non représentées ici). Cette anticipation correspondait à une volonté d'équité vers la paix future pour les populations. L’Empire Britannique, La Russie impériale, la France, la Grèce, l’Italie, etc… et les USA, avaient été les instigateurs d'un plan tacite. Par exemple, l'expression du traité s'en inspire. Il fut signé par les représentants de l'Entente et ensuite fût approuvé par le président américain Woodrow Wilson (en Europe les pays de l'Entente plus les USA font ainsi le camp des Alliés qui ont tous signé le Traité de Sèvres présenté à la Conférence de la Paix de Paris). Le Traité de Sèvres mentionnait la nouveauté d'un état démocratique arménien, mais ceci sans garantie conséquente.


RETROSPECTIVE: En décembre 1914, les Turcs commencèrent à envahir la région du Caucase. Mais la contre-attaque russe atteint les points ultimes de Erzurum, Trébizonde et Erzincan en 1916. Jusqu'en 1917 (année du début de la Révolution Bolchevique), toute considération raisonnable induisait la logique à envisager la poursuite de la progression alliée.

Après deux années d'indécisions, les événements imprévus dans les arrières du Caucase russe eurent une influence majeure sur les tractations politiques, les résolutions militaires et le devenir de la nation arménienne.


hypothèse pour une réflexion: sans l'opportunité de la Révolution Bolchevique, la Turquie Moderne d'Ata Turk aurait-elle eu la possibilité d'exister ?



Les étapes chronologiques de l'histoire arménienne sont des notions, en général, discrètement réservées par les enseignements mis à disposition du grand public. WikiHay aligne ces dates avec celles couramment connues des annales de la première guerre mondiale. Tous ces repères temporels et historiques font le dossier arménien qui suscite encore aujourd'hui la polémique dans les actualités (reconnaissance du génocide arménien et négationnisme)


30 mai 1918 indépendance autoproclamée de la 1ère république arménienne après la défection du pouvoir tzariste mis en défaut par sa lutte contre les révolutionnaires bolcheviques. Quant aux Arméniens, ils ont activement pris part à la guerre aux côtés des Alliés et ils ont éprouvé le sacrifice de plus d'un million des leurs (génocide). La République est faite en attendant la reconnaissance officielle de leur état, la justice et les réparations promises qui leur sont dues. Car les Arméniens contribuent à la victoire alliée


31 octobre 1918 à Moudros, armistice signé entre les Alliés et l'Empire Ottoman (partenaire de l'Allemagne Impériale). Les Turcs ont officiellement perdu la guerre


11 novembre 1918, l'armistice signé à Compiègne (Picardie, France) marque la capitulation de l'Allemagne face aux Alliés. La victoire est fêtée dans les pays européens qui ont enduré la perte de millions de vies sur les fronts de guerre


en janvier 1920, reconnaissance de facto du monde allié pour la République Arménienne qui attend toujours les comptes et le règlement des dettes de guerre


traité de Sèvres
10 août 1920, enfin une reconnaissance de jure par le Traité de Sèvres signé entre les Alliés et la Turquie héritière de l'Empire Ottoman vaincu.
l'article 88 du traité allié reconnaît l'état arménien indépendant
l'article 89 est relatif aux territoires de cet état. Toute la singularité de l'affaire arménienne se trouve là. En effet il était stipulé que la définition des frontières était laissée à la décision de Woodrow Wilson, président américain. La situation du traité, au moment des signatures, laissait donc ainsi une sentence en blanc qui serait définie ultérieurement


le 22 novembre, le président Wilson rendit une sentence arbitrale et apposait sa signature sur le traité qu'il avait complété comme suit: il attribuait à l'Arménie les vilayets d'Erzeroum, de Van et de Bitlis ainsi qu'un territoire prélevé sur le vilayet de Trébizonde pour donner accès à la Mer Noire au nouvel état. La superficie totale atteignait en tout et pour tout 68.491 km2. Entretemps les évènements décrits plus bas intervinrent et le traité qui ne fut jamais appliqué témoigne pourtant d'une contradiction par sa teneur, ses aspirations, ses sympathies, à comparer avec les stratégies et les accords actuels entre les occidentaux et la Turquie. Le sens moral a désormais différentes interprétations et le négationnisme au génocide en est devenue une. Ainsi la société permet un mensonge aux générations futures, ses enfants... On a l'amnésie du génocide arménien dans les manuels scolaires d'Histoire et en politique on relativise, mais dans leurs actes on laisse une justification aux ennemis de la démocratie contemporaine. Ainsi depuis ces évènements il est question de la civilisation mise en défaut car sa réalisation ne suit pas son schéma idéal. C'est pour cette raison que le mot "civilisation", aujourd'hui critiqué, malmène les esprits. Parce que le traité allié à l'image de l'Occident, fait foi


22 septembre 1920, des divisions militaires turques dans l'est de la Turquie ne constatent aucune application de l'armistice de Moudros (l'est de l'Anatolie étant dévolu au front russe nouvellement déserté à cause de la Révolution Bolchevique). Des chefs turcs, comme Ata Turk, en profitent pour reprendre la guerre et rejettent ainsi les conclusions de la capitulation ottomane


2 décembre 1920, défaite militaire de l'Arménie contre Ata Turk et ses armées. Les Alliés demeurent en expectative face au phénomène révolutionnaire communiste qui gagne de l'importance aux yeux du monde. Ainsi le problème turc et le Hayastan passent au second plan. Ata Turk ne finalise pas entièrement sa victoire contre les Arméniens parce que la proximité croissante des Bolcheviques force son attention


4 décembre 1920, au lieu de subir la vindicte des armées d'Ata Turk qui s'inscrivait dans la logique des aléas de la guerre, la capitale arménienne, Erevan, voit arriver les Bolcheviques. La Tchéka, de sinistre mémoire, applique une politique excessive et non adaptée sur le pays (note objective: ceci malgré certaines consignes spécifiques de Lénine). L'Arménien Artabekian est le chef de la Tchéka locale. Les derniers patriotes arméniens, grands héros de la guerre, se retirent avec leurs troupes dans les montagnes (Zanguézour). Au su de la tournure mondiale consistant en une nouvelle géopolitique, ils se retireront définitivement en Perse
Légion


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