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 | 15 août 2005, numéro 16, page 1/2 Nouvelles de Shoushi Rédaction : Armen Rakedjian | ||||||||||||||||||||||||||||||
| 1) De l’engagement bénévole Shoushi est une ville intéressante par bien des aspects, et aussi parce que le résident permanent dans la ville voit y défiler toute l’année toutes sortes de personnes venant de l’étranger proche (l’Arménie) voir plus lointain, de France, d’Iran, du Royaume-Unis, des Etats-Unis... Au cours des numéros précédents vous avez pu vous rendre compte de cette fréquentation aussi diverse dans les origines que dans la raison de leur séjour ou de leur passage ici. C’est ainsi par exemple que ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnes recevant les présentes « Nouvelles de Shoushi » ou que j’ai rencontré sur les forums de discussions de différents sites internet et qui ont détourné leur voyage jusqu’à passer par le rocher de Shoushi. Mais cette fois, je voudrai mettre l’action sur ces jeunes qui viennent bénévolement séjourner à Shoushi plusieurs semaines afin de participer à des projets de réhabitlitation de la ville. Le mois dernier déjà un groupe était venu dans le cadre de l’Organisation Terre et Culture. Presqu’une vingtaine de jeunes étaient restés trois à quatre semaines pour participer à la rénovation de l’hopital central de la ville. Pour le mois d’Aout, un nouveau groupe est arrivé dans le meme objectif. Ils ont de 17 à 30 ans et sont venus du monde entier (d’Arménie, de France, des Etats-Unis, de Syrie, de Suisse...) participer bénévolement à la rénovation. S’ils sont pour la plupart arméniens de souche (Solenne est l’exeption qui confirme la règle), ils sont venus pour se rendre à la population arménienne alliant l’utile à l’agréable, bien que participer à un chantier de construction ne soit pas vécu comme une peine, mais comme un devoir en tant qu’arménien. Chacun se devant de participer à relever son pays de référence. En meme temps Shoushi accueille aussi tout le mois d’Aout un groupe d’une dizaine d’étudiants en architecture à Erevan qui travaillent dans le meme objectif mais cette fois en établissant une cartographie de près de 200 ruines de la ville et en préparant pour un certain nombre des projets de rénovation. L’objectif est d’organiser une grande conférence au printemps prochain afin de récolter les fonds pour la rénovation d’au moins une rue, dans le respect de l’architecture traditionnelle de Shoushi. Le groupe est emmené par un jeune architecte de 23 ans qui a laissé tous ses chantiers en cours à Erevan afin de se consacrer à ce projet sur Shoushi, une ville dont il se passionne depuis l’age de 16 ans, la première qu’il y était venu. Enfin je citerai ce groupe d’hollandais qui séjournent actuellement à Shoushi jusqu’à la fin du mois d’aout après etre resté un mois à Erevan. Leur projet est l’étude de la population arménienne de Shoushi et du Karabakh. Aucun d’eux n’est arménien, aucun ne connait l’arménien, mais il mène leurs études au grès des bribres de discussion en anglais qu’ils arrivent à avoir. | ||||||||||||||||||||||||||||||
| 15 août 2005, numéro 16, page 2/2 | |||||||||||||||||||||||||||||||
| 2) Un village de la région de Martouni : Karmir Shouka C’est l’une des localités principales de la région de Martouni, après la préfecture de région, la ville de martouni et le gros village de Djadar, le plus gros village du Karabakh réputé pour son vin. Karmir Shouka est aussi connu ici sous son nom en russe : Krasnuy bazar (le « marché rouge » en français). Karmir Shouka est au croisement de la route Stépanakert-hadrout et de celle qui remonte vers la ville de Martouni via Djardar. A l’époque soviétique on y trouvait une base militaire très connue dans le Karabakh. Désormais il est connu pour son usine de vin qui donne du travail à plus de 300 familles (emplois directs et indirects). Actuellement, une équipe de 15 jeunes bénévoles de l’association DA-Connexion de France y travaille afin de rénover la maternelle en coopération avec la mairie de Meudon, près de Paris. 3) Actualités Mise en fonctionnement du golf : Voici quelques détails à propos du golf qui vient d’etre ouvert il y a peu grace à un financement de Melkom Bek de Belgique. Il s’agit d’un golf de 9 trous qui se situe sur l’esplanade du Djedeurduze. A la demande de Melkom Bek, je vous communique les carractéristiques du golf :
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter par téléphone Hratchik Haroutounian au (374) 477 31541. C’est M. Haroutounian qui a la responsabilité de la gestion du lieu. | |||||||||||||||||||||||||||||||
