headerimage
La Lyre du Romantisme Fanatique Extrémiste

Diamorphine: la face visibleouroboros

<copy U.S. Depot Army>
Au cours de la deuxième guerre mondiale, la morphine sera utilisé sur tous les théâtres d’opération, dont l’administration aux blessés, ne sera effectuée que par les sous officiers et par les officiers du Medical Department. Elle sera présentée sous deux formes. En cachet à dissoudre dans de l’eau stérile (Morphine Sulfate) et par injection (Morphine Tartrate) avec une seringue à usage unique (Syrette).
</copy>
ci-dessus un extrait copié d'une page Web actuellement offline: U.S. Depot Army.

 

le kit infirmier US.comprend des syrettes,

sortes de mini seringues pré-chargées en morphinedocu US Depot Army

 

On lève un coin du voile mais on ne dit pas d'où vient la matière 1ère (opium) pour le traitement en laboratoire vers la morphine. Peut-être des territoires de l'empire administré par les Britanniques? Du nord de l'Inde? De l'Afghanistan? De la Turquie en deal avec les Alliés pour sa production d'opium? A part ces manquements la page Web est informative, didactique et avec la conscience presque tout à fait tranquille le jugement du visiteur peut s'arrêter à cette bonne conclusion...

"Et le folklore ?" aurait dit l'inspecteur Colombo... Tout détective se doit d'être tenace et par soucis d'objectivité on peut dire que même la guerre a son folklore... La drogue a son propre folklore anglo-saxon car elle va loin... Un infirmier militaire, ou un camarade, injecte la morphine par le biais d'un "shoot" pour alléger le soldat blessé du fardeau de la douleur. Ainsi on ne dit pas infirmier mais "pusher". Le nouvel élan que peut procurer un "shoot" (ou un "fix") de morphine ou d'héroïne est le "jump". Résurrection des couleurs hissées en montée... Le "flash" !!! La patrouille fantôme poursuivra son "jump", et encore le suivant, jusqu'à "récupération".

 

<copy U.S. Depot Army>
Le sulfate a la particularité d'être un pentahydrate incluant deux molécules de morphine. Son utilisation nécessité de dissoudre le cachet dans 10ml d’eau stérile et d’aspirer la solution avec une seringue hypodermique. Ce procédé restera en usage jusqu’en 1941, suite à l’arrivée de la nouvelle seringue jetable. Mais malgré cela, de nombreux officiers du Medical Department, conserveront l’usage du kit Hypodermic dans leur sacoche, tout au long du conflit.
</copy>


Cela c'est la shooteuse. Je vois déjà le commando US souillé de sang, adossé contre un Sherman à l'arrêt, sa Sten à côté de lui... Un pusher arrive reconnaissable au brassard de la croix rouge. Il administre un shoot au soldat qui tient son garot avec les dents... Le moment du flash passé il se détend comme un ressort debout avec le sourire falot aux lèvres... et il repart...

La censure ne couvre pas toute l'envergure de la diamorphine (héroïne)

Avant la 2de gm le Triangle d'Or n'existe pas, mais juste de nouvelles zones de culture de pavot instaurée pour le compte des Régies d'Indochine (l'opium à la française c'est le chandou). Les pays concernés étaient le Vietnam, Laos, Thaïlande, Birmanie... C'est dans les années 50 que ce nouveau Triangle d'Or, à l'instar du Croissant d'Or traditionnel, prend sa véritable consécration de producteur d'opium à grande échelle.

Diamorphine: la face visible et le regard impavide
[Image: Buddhist5.jpg]

En fait de retraite intérieure l'héroïne transparaît à peine

par la sérénité du regard et la placidité de l'expression...

 

Boudhiste

extrait de Wikipedia:

On raconte que durant sa combustion, Thích Quảng Đức n'aurait ni bougé ni émis le moindre son.

 

Alors pour la suite, parallèlement, et en quelques mots, la 1ère immolation aux répercussions médiatiques situe les faits au Vietnam en un temps entre la présence française et l'intervention américaine (1963). Le moine s'est immolé pour protester contre le président vietnamien de l'époque et sa politique anti-bouddhiste.

 

Sur l'exemple initial de cet acte médiatique de protestation, il y eut une série dans les années 60 de même modèle... Càd des bonzes bouddhistes. Après, une vague d'immolation par le feu reprend à partir de 2009 et 2011 dans le cadre de l'occupation chinoise au Tibet. 117 cas (moines principalement, mais aussi nonnes et laïcs.)
 
[Image: Buddhist4.jpg]

Toujours relativement au bouddhisme, il s'agit cette x plus précisément de Thibétains.

 

Les scènes de ces suicides sont néanmoins tjs à l'origine de zones productrices d'opium. Par exemple un moine parti à Pékin pour son action spectaculaire médiatique, vient de zones productrices d'opium. Il y a aussi quelques rescapés n'ayant pas bien réussi leur suicide pour diverses raisons...

 

Thibetan

 

Les moines demeurent stoïques alors que le feu les ronge...

Avez-vous déjà porté une flamme à un endroit de votre corps? Il faut être naïf ou Innocent (avec un grand i) pour croire que on peut demeurer stoïque en plein bûcher par la simple méditation. Encore une x il s'agira ici de drogue dans les lieux où on en trouve... 
Cet homme garde la posture placide après injection de très bon produit original de 1ère qualité (pas de l'héroïne médicale).

 

[Image: Buddhist10.jpg]

il brûle mais il marche !!

 

Tout ce qui se rapporte aux circonstances de l'Inde, du Croissant d'Or, du Triangle d'Or, de l'héroïne intervenant dans les comportements humains est minimisé. L'info à ce sujet est amoindrie en réaction à sa réelle importance lors des revirements de situation qui ont déterminé la marche hésitante de l'humanité sur son itinéraire...

 

Mettez-lui un battle dress américain (ou anglais) de la 2de gm ainsi qu'un Sten entre les mains et vous aurez une scène semblable à ce qui s'est passé sur certains champs de bataille !!

Un sacrifice pour la Victoire ravie à l'ennemi... Mais c'est la drogue qui gagna la guerre !!

 

 

 

note: sur le Web, pas d'essais ni d'hypothèses sur le thème des immolations des moines bouddhistes. Il n'y a rien pour expliquer le comportement des moines, pas d'explications par la drogue ni la méditation, mais surtout des questionnements sans réponse... La page présente est le résultat d'un amateur qui a du avoir recours à un certain culot  pour oser une première mesure afin d'assurer des certitudes face au doute et à l'absence de grands travaux de recherche et développements académiques pourtant habituellement très prolixes et péremptoires en toute matière.

Pour qui connait un peu le contexte des évènements sociaux de l'époque autrement que par le témoignage habituel que l'on peut en lire dans des textes mis aux normes, l'héroïne fait tout un thème obturé dans les livres.

Ci-dessous un extrait copié d'une page Web livrant des indices intéressants. Il s'agit donc de notions dites "homologuées".

extrait de U.S. Army data depot
Citation :
Au cours de la deuxième guerre mondiale, la morphine sera utilisée sur  tous les théâtres d’opération, dont l’administration aux blessés, ne  sera effectuée que par les sous officiers et par les officiers du  Medical Department. Elle sera présentée sous deux formes. En cachet à  dissoudre dans de l’eau stérile (Morphine Sulfate) et par injection (Morphine Tartrate) avec une seringue à usage unique (Syrette).

Ensuite une hypothèse... Ou plutôt, la transcription d'une sorte de notion orale en vogue à une époque.

extrait de la rédaction "l'Après-guerre"
Citation :
... et aussi, aux moments les plus incertains des faits de guerre, les  masses armées alliées ont fait de substances (héroïne) un fer de lance à  la rencontre de l'orgueil exterminateur, galvanisé et combattant de la Race. Les stupéfiants, furent les seuls à même de faire la différence  sur le champ de bataille. Les atouts en lice, opposés jusqu'à leurs  natures, étaient ainsi.

En effet, pendant la  2de gm, tout l'Orient producteur de pavot abondant était sous contrôle  interallié (à part la Turquie demeurée politiquement neutre). Les  puissances de l'Axe avaient l'atout de la ferveur zélée appliquée à la conviction militante, mais ne détenait pas cet opium surabondant, ni l'héroïne, cette sorte d'arme secrète alors que depuis l'antiquité les auteurs le mentionnent au fait de l'audace forcie des guerriers...

Or plus en amont (sur ce même thread) un reflet des notions officiellement admises lève un coin du voile en déterminant la "syrette" américaine comme nouvelle seringue jetable de morphine distribuée aux  armées en 1941. On précise aussi que la seringue "traditionnelle" hypodermique continue néanmoins à être officiellement en usage jusqu'à  la fin de la guerre (et au delà...?).

Voila, jusqu'ici on admet  formellement un minimum aux yeux du public. Ce serait une clarification de reconnaître plus encore... Quand est ce que on révélera les vraies archives de l'historia? Avec le mode de fabrication, d'application de  l'héroïne comme moyen de guerre? Les critères médicaux d'administration? (à part les blessures). La logistique, toute l'organisation...  J'espère voir un jour des photos des labos alliés dans le monde mais on verra ci-après déjà celui de Londres... Toutes ces facettes fonctionnelles mais aussi socio-philosophiques de l'époque... Ensuite la lente récupération d'un phénomène pour le commerce, une culture, une philosophie... Et ensuite un passage à d'autres temps... Plus tard  il y aura les acteurs du "hippie trail" et encore les bonzes qui useront d'héroïne comme arme secrète médiatique pour s'immoler  stoïquement... Militairement c'est une arme désuète vu que toutes les  armées peuvent en disposer... L'héroïne n'est plus une exclusivité du  Monde Libre.

Sur une carte documentaire attachée ici, on  distingue la zone administrée mais aussi influencée directement par les  Britanniques. Et la carte est insuffisante! Sachant  que en 1941 les  Britanniques et les Soviétiques désormais alliés contre le fascisme, occupèrent de commun accord l'Afghanistan (comme l'Iran) jugée trop  favorable aux thèses raciales aryennes... La zone mondiale d'opium abondant à la base d'une production industrielle de guerre (produire vite et bien sans préoccupation du gaspillage) est donnée aux Alliés. On peut en déduire que  les manuels scolaires, les livres ont une page  manquante.

 ------------------------------------------------------------------------

Après ce (long) résumé de ce qui nous préoccupe, on approche mieux ce que l'intuition dicte... Par chance un nouveau pas en ce sens va être fait. C'est ce qui justifie ce thread présent.

texte tiré de "Le pavot, l'opium et les objets associés au Musée de matière médicale de la  Faculté de pharmacie de Paris"
Citation :
Aujourd'hui on dénombre environ une centaine de variétés de pavots. On a  pour habitude de faire une distinction très schématique qui retient trois grands types.
1) Le pavot blanc - Papaver somniferum album - à  fleur blanche possède une capsule indéhiscente (on la dit aveugle), de  forme ovoïde et de diamètre compris entre 4 et 8 cm, contenant à  maturité des graines blanches. Ce pavot est cultivé en Inde et jusqu'à  une période récente en Iran.
2) Le pavot à œillette - Papaver  somniferum nigrum - à fleur violacée présente une capsule déhiscente, de  taille parfois très petite (1 cm de diamètre), contenant des graines  grises. Ce pavot est principalement cultivé en Europe.
3) Le pavot pourpre - Papaver somniferum glabrum - à fleur pourpre offre à maturité  une capsule globuleuse pouvant atteindre jusqu'à 10 à 12 cm de diamètre.  Ce pavot produit des graines noires violacées. Il est cultivé en Asie Mineure.
il est connu et utilisé pendant plusieurs siècles pour ses  vertus médicinales, l'habitude de fumer n'apparaissant qu'à la fin du  XVIIe siècle.
L’échantillon le plus riche en morphine vient de Kutahya : 15 %  (Région égéenne)

La culture du pavot et la production de l’opium qu’on pratiquait dans  toutes les régions de la Turquie depuis des siècles sans aucune restriction, fut prise sous le contrôle du gouvernement républicain à  partir de 1933. En 1972 elle fut interdite totalement (sauf klkes  exceptions à des fins d'études et pharmaceutiques).
Dans l'ancien temps les centres principaux du commerce de l'opium furent Constantinople et Smyrne

(Nota: Sur 40 espèces de pavots turcs, 20 sont endémiques. (Papaver  armeniacum est du nombre. Tiens, au fait, l'opium chez les Arméniens, encore une page ignorée de l'historia?)
On dira: "mais en  quoi intervient le pavot turc avec la 2de gm?" La réponse est simple: à  partir de 1943, donc en plein milieu de la guerre, la Turquie est  devenue fournisseur d'opium de la Grande-Bretagne. Les photos attestant ce fait proviennent d'un site Web britannique.
Elles existent du fait d'un  ministère:
MINISTRY OF INFORMATION SECOND WORLD WAR OFFICIAL COLLECTION

On se demande encore pourquoi la Turquie a dû subvenir aux besoins des Alliés quand les Britanniques ont la disponibilité majeure des productions d'opium (voir carte). Donc malgré l'opportunité britannique de l'opium dans l'Empire, il a fallu s'adresser à la Turquie en plus. Pourquoi? Mais c'est pour niquer les forces de l'Axe !
En effet, cette réponse simple explique la confiscation de l'opium turc au IIIme Reich. La ressource restera ainsi exclusivement à l'avantage allié. 

des inspecteurs gouvernementaux ottomans pour l'opium ( 1908 )


en  jaune l'immense zone productrice d'opium directement sous influence  britannique au début de la 2me gm.
Il faut ajouter à cette zone  l'Afghanistan, et l'iran (détournés de l'Axe par les efforts conjugués  des Soviétiques et des Britanniques)


cela c'est quand l'opium vient d'arriver de Turquie...
On fait l'inventaire sous bonne garde...



sur la photo: préparation en Grande Bretagne: mise au four des pains d'opium importés de Turquie


tincture  of opium, concentrated tincture, liquid extract, soft extract,
dried  extract or compound tincture with camphor and aniseed

 
A serviceman can be seen at the counter, asking  for a prescription from the assistant. The original caption also states  that: "Opium appears in most medicine prescribed for coughs, asthma, and  sore throats. It is also used in analgesic tablets to relieve headaches.

un  pharmacien au détail.


In a locked room, somewhere in Britain, a  female laboratory worker fills a glass phial with morphine. The opium  from which this morphine was extracted has been imported by the Ministry  of Health from Turkey. The extraction process is kept secret and the  final produce, in liquid form, is supplied in phials containing 1.1cc to  hospitals and first aid posts.
j'avoue  que j'ai exulté quand j'ai vu les fleurs sur ce textile. Je croyais avoir trouvé définitivement ce que je cherche. Le joint entre la guerre  et la lyre romantique fanatique extrémiste de l'après-guerre. Je voyais  ici les prémices de ce mouvement mais j'ai  remarqué ensuite que c'est un survêtement à motifs fleuris tout simplement... N'empêche on se demande.... Cela  instigue encore aux recherches...

1.1cc to  hospitals and first aid posts


A worker at an opium processing laboratory, somewhere in Britain, weighs out 10 grams of morphine hydrochloride for packing.


Extraction  processes are secret. The final products are morphine; codeine with its  salts, used for analgesic tablets; ethyl morphine and diamorphine, both  products of morphine; papaverine, used for asthma and sore throats.  Products are kept behind a locked door. A warning bell rings whenever  the door is opened.

on lit diamorphine mais le synonyme est en réalité HEROÏNE !!!


Suggestion d'idées: un  silo abrité pour le stock des Stens...
Je suppose que les shooteuses et l'héro sont quelque part dans les environs bien stockés au sec avant  diffusion...

 
Flashback historique:
un  entrepôt d'opium ancien d'une compagnie britannique en Inde pour montrer l'importance de la drogue depuis longtemps...

une vue de l'ancien temps avec des tonnes d'opium !!!


et aussi une  illustration pour le pavot d'Asie Mineure... Pour qui connait ou surfe un peu sur le Web dans les images, ces bulbes-ci sont remarquables

une scène des circonstances ottomanes:  le pavot... l'opium.

 

Genève,  le 26  juin 1940.
SOCIETE DES NATIONS.
TRAFIC DE L ’OPIUM ET AUTRES DROGUES NUISIBLES.
RAPPORT ANNUEL (de la Turquie) POUR 1939.


Ceci signifie que les soldats de la Werhmacht (ainsi que le peuple allemand) avaient peu ou prou d'opium, ni d'héroïne parce que cela entre en conflit avec l'idéal égotiste des Nazis.
 
Ça signifie que la Turquie assure sa neutralité par le commerce damné d'un stupéfiant apportant un secours aussi évident que une perdition à l'Homme militaire allié. Il s'agit d'une approche spéculative bien dans le ton des diplomaties de l'époque...

Et  cela signifie aussi que l'Occident dispose de tout l'opium  du monde... Ceci sera sans possibilité de revirement à partir de 1943. La Conférence de Téhéran incite la Turquie à désormais tourner le dos au IIIe Reich. Par leur erreur de visée doctrinale zélée, les Nazis ont sous-estimé l'héroïne comme moyen de guerre pour l'impossible sur le champ de bataille. Ils avaient trop confiance en leur supériorité pour gagner la guerre. C'est la drogue qui a gagné la guerre.

D'ailleurs dans ce même ordre d'idée pour la supériorité de la Race, Hitler avait  promulgué une campagne propagandiste d'éradication du tabac, ceci à la  gloire de l'idéal nazi.

Voir le lien Wikipedia ci-après:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_...A8me_Reich
 
D'aucuns avancent l'argument de la Pervitine en usage dans le Reich pour dédouaner celui-ci d'une idéologie rigide. L'affaire de la pervitine camoufle la réalité censurée spécifique au principe moteur de l'ardeur SS jubilatoire et du modèle national socialiste... On peut voir l'usage de dopants dans l'armée allemande comme celui de l'héroïne pendant la guerre du Vietnam. A contrario de la 2de gm, l'héroïne n'était pas mise au briefing lors des sixties, mais bien que officieuse, elle était en usage au front.
 
 
Addendum pour le Japon
 
le PoP Art va au delà de l'apologie guerrière, le poster mentionne un romantisme fanatique extrémiste prohibé.

Pas de nom d'artiste pour ce poster malheureusement, mais un des kamikazes représente le contre-amiral Arima.

Même après un temps de spéculation prudente, on ne revient pas sur la révélation évidente du fait tabou de l'héroïne des Alliés lors de la 2de GM. Au contraire, on va plus loin avec les Kamikazes japonais...
 

Le phénomène kamikaze officiel d'autodestruction par le fanatisme débuta en octobre 1944 face au constat d'impuissance à enrayer l'anéantissement de l'Empire Japonais. La progression alliée, initialement imprévue, amène pourtant l'évidence de l'héroïne dans la Guerre du Pacifique, à l'instar du front européen, à la différence que si les Nazis ne détenaient pas de pavot en abondance industrielle, les Japonais dominaient le trafic et les cultures du fait de leur présence d'occupation militaire en Mandchourie, le royaume continental assimilé à l'Empire du Soleil Levant.

Comme avec l'idéologie nazie, le principe nippon spécifie l’usage des narcotiques tel un fait de décadence en cours chez les peuples et dans les sphères sociales prédestinées au joug de l'esclavage. Mais au vu et au su des revirements sensationnels de la situation à l'avantage des Alliés (et ceci même dans les cas de conflits présagés immuables à la faveur divine nippone) on peut détecter la possibilité d'usage de pavot car le petit bol dévolu au saké cérémonial n'est pas exhaustif à ce sujet.

 

L'emphase sublimant un romantisme spirituel à la gloire du Divin japonais lors de la mise en condition du Kamikaze au sacrifice, rend une impression au moins aussi intense que les plus beaux rêves portés par les nuages des meilleures fumeries d'opium. Ainsi les Japonais auraient décidé, trop tard, vers la fin de la guerre, d'adapter leur stratégie à l'opium.

On se demande si le petit bol n'amène pas à boire l'opium comme cela peut se faire... La censure dans les médias irait jusque là, chez les Kamikazes, abolissant la drogue de l'Historia au nom de la War on drugs contemporaine sachant que la sphère sociale "branchée", adepte d'un certain trafic, eut aussi ses heures au Japon comme en Occident..